Pour faire suite à certaines questions lors de mon dernier article sur l’état des parts de marché mondial des PDA Communicants, voici quelques exemples
de déploiement et de mode opératoire des virus sur mobile. Comme vous allez le réaliser, les analogies avec le monde du PC ne sont pas toujours évidentes.
Dans le monde des PDA Communicants ou SmartPhone pour d’autre, la méthode du cheval de Troie est le plus exploitée.
MODE OPERATOIRE DU CHEVAL DE TROIE
Il est important de préciser qu’un téléphone mobile ne peut être vulnérable à des attaques via SMS uniquement. Celui-ci doit impérativement être contaminé par un cheval de Troie à priori. La contamination d’un cheval de Troie peut s’effectuer soit via un MMS, une connexion Bluetooth autorisée par l’utilisateur du mobile ou via l’insertion dans son mobile d’une carte mémoire externe, qui a été contaminé par une autre personne tierce (SD, memory stick duo ou smart card).
IMPORTANT
Il ne suffit pas que le cheval de Troie soit installé sur le téléphone mobile, il doit aussi être activé manuellement par l’intermédiaire de l’utilisateur. Dans ce dessein, le cheval de Troie trompe l’utilisateur sur la nature de son action. À titre d’exemple, le cheval de Troie propose à l’utilisateur sous une forme apparemment sécuritaire, l’installation d’un jeu ou d’une nouvelle sonnerie gratuite. De ce fait l’utilisateur confirme les actions nécessaires d’installation et d’activation du cheval de Troie sur son mobile en validant les messages d’installation .
Le cheval de Troie ainsi implanté et activé peut être manipulé avec aisance via des commandes d’un SMS ou MMS malicieuses.
ATTAQUE VIA SMS
Les attaques via SMS ne sont pas dangereuses au niveau physique pour le terminal. Le SMS n’est qu’une commande texte. Il n’y a pas vraiment d’action de dénie de service DoS de possible sur un mobile. Par contre, il est envisageable de (toujours à base du concept du cheval de Troie) :
• d’infiltrer le téléphone via SMS afin d’envoyer une commande qui exploite l’annuaire des contacts personnel de l’utilisateur, afin que celui-ci envois des SMS erratiques à ses contacts à son insu.
• Peut changer le contenu automatiquement des SMS à la réception, sur le terminal de l’utilisateur. Exemple ajouter des lignes de texte ou changer complètement la nature du SMS.
• Peut exploiter l’annuaire téléphonique de l’utilisateur, en créant artificiellement un SMS sur son mobile tout en le faisant croire qu’il est en provenance d’un des contacts enregistrés dans son annuaire. Exemple: “Bonjour mon chou, c’est Vanessa la femme de ton meilleur pote, je n’en peux plus de te résister, je t’attends ce soir à 20h00 en face de l’hôtel Ginette, grosse bise”. Bon vous avez compris le potentiel psychologique de telle opération
Remarque concernant un DoS possible via SMS. Il est envisageable de demander à un cheval de Troie d’envoyer constamment des SMS à l’insu de son utilisateur. Il peut ainsi affecter la durée d’autonomie de la batterie du portable, en plus de monter la facture mensuelle de celui-ci.
ATTAQUE VIA MMS
Les attaques via MMS sont plus spectaculaires, il est possible de (toujours à base du concept du cheval de Troie) :
• Envoyer et de faire exécuter une application intrusive afin d’enregistrer des conversations téléphoniques sous format WAV et par la suite la transférer via MMS (GPRS/UMTS) à un interlocuteur indésirable. Il est a noté que sur les Nokia, lorsque la conversation est enregistrée, l’utilisateur perçoit de façon régulière, un bip en arrière plan. Ce bip est censé d’informer son utilisateur que sa conversation est enregistré par une application tierce, mais les utilisateurs en général ne sont pas sensibilisés à cette initiative.
• Récupérer l’ensemble des SMS que l’utilisateur à reçus et les envoyer en bloc à une adresse donnée.
ATTAQUE VIA BLUETOOTH
Pour ce qui est des attaques via Bluetooth, il faut cependant que la fonction Bluetooth soit activée par défaut sur le terminal. Il faut aussi que l’utilisateur accepte en exécutant une commande manuelle sur son mobile, la demande de connexion externe d’une autre interface Bluetooth. Dans ce cas, il est possible de :
• Exécuter des commandes AT sur le terminal (exemple générer des appels, SMS etc..)
• Installer un cheval de Troie qui sera suite à son activation, manipulé à volonté par SMS ou MMS
• Installer une mini application sur le terminal, qui permettra d’autoriser automatiquement, à l’insu de l’utilisateur cette fois ci, toutes nouvelles connexions Bluetooth d’autres mobiles ou d’ordinateurs portables.
ATTAQUE VIA UNE CARTE MEMOIRE EXTERNE
Il est également possible d’implémenter des chevaux de Troie via l’intermédiaire d’une carte mémoire externe :
• via des fichiers cachés “type système” qui sont simplement déposés sur la carte mémoire et non visible via le gestionnaire de fichier par défaut du mobile de l’utilisateur. Les fichiers malicieux sont alors entreposés dans un répertoire type “démarrer” de la carte mémoire, qui est généralement identique à celui du gestionnaire local du mobile. Lorsqu’on éteint et rallume (reboot) le portable avec la carte mémoire infectée à l’intérieur du mobile, le système d’exploitation va rechercher automatiquement sur les deux interfaces, les répertoires “démarrer” du mobile (celui qui est local sur le mobile et celui disponible sur ma carte mémoire). Le cheval de Troie sera ainsi exécuté et il sollicitera son activation via une fausse fonctionnalité, auprès de son utilisateur.
• Autre scénario, il est possible de repackager un jeu par exemple avec un fichier malicieux et de le copier manuellement sur la carte mémoire. Ainsi lorsque l’utilisateur va installer le jeu disponible sur sa carte, le cheval de Troie va s’installer aussi, en attente de l’activation de l’utilisateur.
Voici donc quelques exemples, j’espère que ces démonstrations vous fassent changer d’avis sur l’inexistante des virus sur Mobile. Mais il est vrai que contrairement du monde sur PC, pour qu’une attaque soit possible, il faut absolument qu’une personne (son propriétaire ou une personne malveillante) active manuellement le cheval de Troie sur son portable.
Conclusion, si vous recevez un SMS sur votre mobile, avec des propositions douteuses de la femme de votre meilleur ami, vous avez de fortes chances d’avoir activé un cheval de Troie sur votre mobile. Bonnes vacances !
« Les smartphones, ces mobiles intelligents qui allient des fonctions téléphoniques et multimédias séduisent de plus en plus. Avec le développement du GPRS et de l’UMTS, ces combinés deviennent indispensables pour utiliser des services comme la vidéo, la télévision ou encore la musique mobile. Selon l’institut d’études Canalys, les ventes de smartphones ont bondi de 105% pendant le deuxième trimestre, avec plus de 12 M d’unités vendues dans le monde. Nokia renforce sa domination sur ce marché avec une part de marché de 54,9% contre 33% il y a un an. Palm reste le deuxième, mais c’est le seul fabricant à voir sa part et ses ventes baisser. Le groupe obtient une PDM de 8,7% contre 18% il y a un an! Research in Motion, qui vend le célèbre Blackberry (qui n’est pas vraiment un smartphone), est juste derrière avec une part de marché de 7,4% et des ventes quasi doublées. Loin derrière, on trouve Fujitsu et Motorola. Sur le marché très stratégique des systèmes d’exploitation qui motorisent ces smartphones: pas de changements. Symbian (Nokia) obtient une part de marché de 62,8% contre 41% il y a un an. Malgré des ventes en hausse, Windows Mobile de Microsoft perd du terrain à 15,9% contre 22,9% il y a un an. Enfin, PalmOS voit sa part et ses ventes se replier fortement. Sa PDM n’est plus que de 9,5% contre 22,5% il y a un an. »*
*Référence la Presse, Québéc. 27 juillet 2005.
En complément de ce palmarès des parts de marché nord américain, je souhaiterais ajouter qu’effectivement suite à mes expériences, l’OS Symbian permet d’offrir une bien meilleure osmose avec les périphériques de son terminal. C’est-à-dire qu’un smartphone sous Symbian permet d’offrir avant tout, les vrais performances qu’on recherche d’un téléphone avec des fonctions d’organisateur en complément. Contrairement à un terminal sous MS Mobile 2003, qui est avant tout un organisateur, avec la fonction téléphone en second lieu! Il ne faut pas oublier aussi que l’offre de MS Mobile 2003 de Microsoft n’est en fait qu’une partie du vieux moteur Windows 95 converti pour fonctionner sur du matériel mobile. Par conséquent, les failles système de Windows 95 sont déportées en partie sur ses mobiles.
Coté Symbian, la version 7 a déjà fait ses preuves au niveau fonctionnel avec plusieurs types de terminaux mobiles (exemple Sony Ericsson P910). La version 8 offre aujourd’hui un gain de performance estimé à 20 pourcent supplémentaire sur l’ensemble de ses opérations, tandis que la version 9 qui est actuellement disponible pour les équipes de développement, est sensée offrir une plus grande protection au niveau de la sécurité.
L’OS Symbian n’est pas parfait, il est légèrement plus difficile de développer des applications sous cet OS que sous celui de MS Mobile. Lors de la création de pseudo virus pour fin d’étude de comportement des divers terminaux et OS, nous observons avec l’expertise adéquate, qu’il est aussi facile de créer des virus sous Symbian que sous MS Mobile, par contre les failles de MS Mobile sont plus courantes. Reste à voir la riposte de Microsoft avec sa nouvelle version 2005. Je ne vais pas faire de commentaire sur Palm OS, car à mon avis il est déjà sur ses derniers jours…
Une alternative qui n’est pas mentionnée dans le début de l’article, consiste aux terminaux sous OS LINUX. Les performances sont très impressionnantes pour les premiers modèles vendus en Europe et au Etats-Unis. Par contre et curieusement, il n’y a pas encore beaucoup d’application de disponible pour cet version OS open source. Il faut dire que la Chine préconise beaucoup le développement de cet OS versus celui de Microsoft pour leur marché de PDA communicant. Connaissant le taux inégalé de compétitivité des développeurs chinois (imaginer facilement plus de 10 000 ingénieurs et développeurs à 6 Euro/heure à la tâche), je crois bien que le paysage des terminaux va changer énormément d’ici les 5 prochaines années. Nous avons tous été témoin direct ou indirectement de l’impact du « dumping » des produits du textile chinois en Europe, alors attendez vous à un choc pour ce qui est de l’arrivée des nouveaux terminaux chinois sous Linux !
Finalement… la vraie revanche de Linux face à Microsoft se fera peut-être par le biais de terminaux mobiles et de ses 1.3 milliards d’alliés chinois !!
Pour faire suite à l’article les 20 ans des téléphones portables au Canada, un lecteur m’a demandé quel est le pressenti des Canadiens au niveau santé, pour ce qui concerne l’usage des téléphones portables. N’ayant pas d’élément de réponse la semaine passé, voici ce qui m’ait tombé sous la main:
Ottawa/Washington
Un haut responsable de la santé publique affirme que les Canadiens devraient faire un usage modéré de leur téléphone cellulaire, le temps que l’on fasse une meilleure évaluation des risques sanitaires à long terme de ces appareils.
Le docteur David Butler-Jones, qui dirige l’Agence de santé publique du Canada, a fait cette mise en garde à l’occasion d’une conférence de l’Organisation mondiale de la santé.
Il fait valoir que l’évolution de notre technologie a surpassé la capacité de déterminer si ses effets biologiques sont positifs ou négatifs. Il favorise une approche préventive, voyant la modération comme une bonne chose.
Selon lui, l’utilisation de tels appareils par les jeunes peut avoir un impact sur l’obésité et les interactions avec la famille et les amis.
Par ailleurs, une étude publiée aujourd’hui (mardi 12 juillet) aux États-Unis nous apprend que l’utilisation du téléphone cellulaire en conduisant, même avec le système mains libres, quadruple les risques d’accidents entraînant des blessures graves.
Cette recherche, évoquée par l’Insurance Institute for Highway Safety, a établi que le téléphone mains libres comportait moins de risques mais que la différence n’était pas significative*
* Référence La Presse Québec 11 juillet 2005.
À vrai dire, j’ai toujours été d’opinion que les dangers de l’usage du téléphone portable était plus d’ordre éthique et de bon sens que de santé! Idem pour les accros de la télévision et d’Internet aujourd’hui.
À titre d’exemple, depuis des années les services de santé racontent avec tous les moyens possibles que la cigarette tue vraiment et engendre des frais de soins de santé exorbitants pour soigner les effets secondaires. Ce n’est pas pour autant que la cigarette ne soit pas interdite dans des lieux publiques (bar/restaurant) en France. Si de tels arguments de force n’arrivent pas à faire bouger suffisamment la masse, pour des raisons évidentes qu’il y a encore des groupes qui profitent énormément et financièrement de ce marché, vous n’avez pas fini d’être étonné avec le simple usage des téléphones portables.
Par conséquent, les cas d’abus et d’impact de l’usage des téléphones portables (et futurs terminaux multiservices mobiles) n’ont pas fini de nous surprendre… Et les effets sociaux devront se faire sentir beaucoup plus rapidement que ceux de la télévision et des ordinateurs fixes. N’oublions pas que la mobilité veut dire bouger et une société qui bouge initie toujours une mutation… (ma réflexion du jour en parlant de bouger, je vais aller faire un peu de VTT.
Déjà omniprésent au France ou presque le téléphone portable n’a pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs. Le téléphone portable (appelé cellulaire au Québec) fête ses 20 ans au Canada. Quelle est l’évolution et la vision du portable chez nos cousins Québécois ?
Le portable se manifestera bientôt partout, servant de clé d’accès pour exécuter toute une série de gestes quotidiens, au bureau ou durant les loisirs.
D’utile, le portable deviendra indispensable pour s’informer, travailler, se divertir, voyager, payer les comptes. Si des sociétés Canadiennes tels que Rogers a acheté Microcell (seul opérateur GSM au Québec), si Bell Mobilité a conclu un partenariat avec Virgin Mobile, si Ubisoft et Electronic Arts multiplient les emplois à Montréal pour créer des jeux vidéo, c’est qu’il y a tout un marché potentiel pour le portable au Canada.*
Je tiens à noter ici que le marché des offres et services sur mobile des opérateurs télécoms Québécois est très différent, comparativement à celui que l’on connaît en France. Le marché Québécois (souvent à l’écoute du marché Français) ne connaît pas une proximité et un impact des cultures aussi fort qu’en Europe, avec la concurrence des offres des opérateurs Italien, Allemand et j’en passe. Par conséquent, le marché Québécois à l’avantage de pouvoir offrir rapidement des produits et services plus personnalisés et ciblés à l’identité des habitudes culturelles de ses consommateurs. Les risques d’impact d’un mauvais choix commercial est donc moins grand que ceux des opérateurs Européens. Il faut le dire, l’Europe avec sa multi pluralité culturelle est sûrement le plus grand vivier d’expérimentation d’offres et services sur mobile au monde. C’est aussi pourquoi, l’Europe dans son flux d’offre accéléré par l’effet concurrence, propose souvent dans son lot de succès et d’échec (ex: WAP), des initiatives de marché qui s’exportent rapidement sur le reste du monde.
Le portable a fait son entrée au Canada il y a 20 ans et n’a pas encore tout à fait accompli la moitié de sa mission, celle de séduire tous les Canadiens. S’il n’a pas transformé la vie de tout le monde depuis juin 1985, il a changé celle de nombreux citoyens et il en a aussi fait pester plusieurs autres, au volant, au restaurant, au théâtre et dans la nature. Il a fallu 50 ans à la télévision et 30 ans à l’ordinateur pour réaliser ce que le cellulaire a réussi en 20 ans au Canada.
Les féroces guerres de prix récurrentes entre les compagnies de téléphone portable ont contribué à la pénétration du marché Canadien, mais elles devraient plutôt maintenant se démarquer auprès des abonnés par leur marque de commerce et la qualité de leurs services. Depuis l’arrivée des premiers appareils de Motorola, Sony, Ericsson, Nokia et Siemens au Canada, le nombre d’abonnés a grimpé à un peu plus de 15,2 millions, soit 47,6 % de la population, selon le Yankee Group. D’ici 2009, la pénétration du téléphone portable au Canada devrait atteindre 52 %, comparativement à 65 % actuellement aux États-Unis et près de 100 % en Scandinavie et dans plusieurs pays d’Europe (France) et d’Asie. Si les gens ont communiqué jusqu’ici par les journaux, la radio, la télé et Internet, la grande différence du téléphone portable, c’est qu’il va brancher tout ça ensemble.*
Le portable remplacera bientôt la télécommande dans la salle familiale, mais aussi ouvrira la porte de garage (exemple usage RFID), démarrera la voiture, dévoilera les dernières nouvelles, mettra le four en marche et arrêtera le système d’alarme (exemple d’usage domotique). La taille du petit portable à la mode, ne dépasse guère celle d’une grosse boite d’allumettes, mais elle pourra un jour se comparer à celle d’un timbre, puis d’un carré de sucre. On pourra le porter au doigt, comme une bague.*
La Corée du Sud possède la plus forte densité de la troisième génération (3G) du téléphone portable, a souligné le consultant Tomi Ahonen au site ohmynews.com. Le 3G donne accès non seulement à la transmission de la voix et de données, mais aussi à l’audio, à la photo et aux vidéos.
La société Montréalaise Lipso est la première compagnie à avoir lancé le vote par téléphone portable au Québec pour les émissions Star Académie et Loft Story version Québécoise (hé oui, il n’y a pas que le vin qui s’exporte au Canada). Cette initiative déjà existante en France, pourquoi pas extrapoler le vote par téléphone portable pour les premiers tours des présidentielles en France ? Cela pourra rejoindre davantage de jeunes et les intéresser à la politique.
Le plus grand marché potentiel du téléphone portable demeure du côté des 15 à 30 ans, pour notamment les achats, le vote en ligne et les concours des émissions de télé et de radio.*
Plus de 60 % d’entre eux possèdent déjà un téléphone portable. Si un Européen commence à utiliser le cellulaire à six ans, le Canadien attend à 10 ans. Les jeunes préfèrent souvent échanger des textes que répondre au téléphone. Déjà les jeunes acceptent de payer 3 $ (Can.) pour une sonnerie personnalisée pour chacun de leurs amis. Les sonneries constituent à elles seules un marché de 50 millions au Canada*.
Le restaurateur pourra bientôt aviser le propriétaire d’un téléphone portable de son menu, dès qu’il passera devant sa porte, et prendre une réservation. Le portable pourra sonner aussi quand il se retrouvera à côté d’une affiche publicitaire. Pour accéder à l’Internet, il faut se trouver devant son ordinateur, mais le cellulaire donnera accès au monde, même si son propriétaire est en plein mouvement.
Un déport en flèche sur mobile, des dernières fonctionnalités sur ordinateur
Le téléphone portable devrait prochainement servir à l’achat de billets au cinéma, de cartes d’embarquement à l’aéroport*. D’ici cinq à 10 ans, le cellulaire sera déjà devenu un véritable ordinateur et fournira la traduction simultanée, du mandarin au français par exemple. Un Chinois et un Québécois pourront se parler sans vraiment réaliser qu’ils n’ont pas la même langue maternelle. D’ici 20 ans, le cellulaire sera intégré au vêtement, avec un écran et un clavier sur la manche. Malgré tout, les défis seront beaucoup plus d’ordre humain que technologique. Il faudra régler des problèmes d’éthique, de sécurité et de respect de la vie privée qui commence déjà à préoccuper les consommateurs Français. De même que le problème prosaïque de la durée des batteries (voir le complément sur l’arrivée des piles à combustible)**.
Et les automobilistes pourront-ils utiliser toutes ces fonctions annoncées du cellulaire au volant? Sans doute un grand nombre d’entre eux, si les bouchons continuent à se multiplier en région Parisienne.
**(source PC Inpact)
NTT DoCoMo a développé en partenariat avec Fujitsu une pile au méthanol destinée aux téléphones mobiles 3G gros consommateurs d’énergie. Pesant 190g, elle assurerait une autonomie de 8h en conversation. Il suffirait ensuite de changer la cartouche pour repartir.
Cette pile utilise du méthanol pratiquement pur (99%) pour fonctionner.
Les premiers mobiles dotés de ce moyen de production d’énergie arriveront en mars 2006.
Reste cependant à savoir si ces téléphones ne deviendront pas des fardeaux pour leurs propriétaires. En effet le méthanol est très fortement inflammable. On voit mal en ces périodes troubles les compagnies aériennes laisser embarquer des cocktails Molotov en puissance dans des avions, alors que les briquets à gaz sont parfois interdits.
*(source article LaPresse, 4 juillet 2005 Québec)
Je vous propose un tour d’horizon des enjeux et opportunités des divers services et technologies qui sont ou seront disponibles sur des terminaux mobile en 2005. Cet article donnera un avant-propos des différents sujets qui seront traités dans mes prochains articles.
Les diverses offres Mobilité présentent aujourd’hui d’énorme potentiel pour le marché entreprise et domestique, mais également d’autant plus de questionnement et d’inquiétude de la part des DSI.
Le monde des offres de service sur mobile est en pleine mutation et malgré à ce qu’on peut croire, il n’évolue pas toujours selon l’offre et la demande.
Les fonctionnalités de certains terminaux mobiles, mais surtout des nouveaux PDA communicants ressemblent de plus en plus à celles qu’on a l’habitude de retrouver sur des ordinateurs portables. Les systèmes d’exploitation sur mobile (exemple Symbian) sont constamment enrichis de nouvelles compatibilités applicatives et périphériques, afin de mieux répondre aux demandes continues des marqueteurs chez les opérateurs télécoms. Ils ont pour conséquence de devenir de plus en plus familiers aux vulnérabilités et aux risques quotidiens de pérennité sécurités du monde PC.
L’évolution du marché du PC, depuis les vingt dernières années, a laissé un historique non négligeable chez les marqueteurs dans tous les secteurs de l’industrie. L’énorme potentiel reconnu depuis les deux dernières années du marché de la mobilité (1.5 milliards d’abonnées mondiaux en 2004), pousse les marqueteurs face à la concurrence, à agir rapidement quid à s’adapter par la suite. Par conséquent, face au manque de maturité de certaines offres domestique et entreprise, les consommateurs se retrouvent plus souvent qu’autrement au statut de pilote pour ces services (on se souviendra du WAP). Il faut aussi spécifier que la grande majorité des consommateurs ne fait pas encore les analogies adéquates avec des services et vulnérabilités qui existent déjà sur PC versus ceux qui sont présents sur mobile. Et le problème est loin d’être facile, car le vrai défi des offres mobilité enrichis, c’est qu’elles doivent désormais s’adapter à la réalité des cultures locales et aux divers habitudes et contraintes sociales des déplacements des individus. Les offres commerciales n’ont plus la liberté d’exiger un environnement idéal et fixe pour son exploitation comme il existe avec les PC. Le consommateur est donc victime malgré lui, de cette phase d’expérimentation et d’adaptation technologique, nécessaire à la transition de culture de l’accès de l’information PC vers le mobile.
Il faut aussi constater que le fameux COMDEX perd la vedette face à l’événement annuel qui est désormais le 3GSM. Après quelques booms médiatiques vantant les mérites et perspectives de la délocalisation, suivit par quelques initiatives d’offre de service attrayante de connexion en entreprise, on ressent depuis 2 ans, un regain d’intérêt d’investissement chez certain grand compte.
Aujourd’hui, nous avons la chance, mais surtout l’opportunité, de partager un réel retour d’expérience d’initiatives de déploiement chez certaines DSI entreprises. Je dis bien opportunité, car il est indispensable de prendre en compte ses nouvelles données actualisées et propres au marché Français, afin d’être en mesure de choisir les offres de mobilité qui correspondent le mieux aux caractéristiques sécurités et de nomadisme de ses utilisateurs.
Dans le cadre de la mobilité, je décrirai au cours des prochains articles, les enjeux auprès des opérateurs et intégrateurs, à offrir des solutions complémentaires nécessaires au passage du monde PC vers mobile. Les nouveaux services apportent déjà des besoins de sauvegarde et chiffrement des données, gestion de média via DRM, connexion à l’entreprise via l’authentification fort, les opportunités de payement de proximité, d’anonymat, fonction RFID, service SSO, pour ne nommer que ceux la… L’année 2005 sera riche en article sur les enjeux et opportunités de la mobilité versus celui du monde du PC… Un monde qui bouge est un monde qui change !
Raphael J.
Après une longue période de silence, voici les nouveaux articles sur la mobilité. Pour des raisons pratiques, les articles seront les mêmes que ceux que je publie sur le site de ZDNet France.
http://blogs.zdnet.fr/
N'hésitez pas si vous avez des questions.
Raphael JAUVIN
Ce 1er avril, ce jeune BLOGUE sur la Mobilité en entreprise c'est vu décerné le titre du site du mois, dans le dernier numéro de “Veille internationale Télécoms-Internet" du mois de mars (voir page 34).
Download lvi_telecomsinternet_mars_2005.pdf
Je tiens encore à remercier la rédaction en chef de UBIFRANCE / Télécommunications pour avoir choisi ce site.
Pour faire suite aux courses technologiques et aux dernières annonces du 3GSM de Cannes.
Voici la technologie que vous attendiez TOUS … la 4G est la …. et son commanditaire est GAIACOMM.
Selon eux, le futur du 4G consiste à la théorie TERAHERTZ, rien que ca !!
Avant d’aller plus loin, il est important aussi de mentionner, dans cette période de recrudescence de l'ésotérisme (merci Dan Brown), que GAIA est le nom de la déesse de la terre dans la mythologie grecque. Elle représente l'âme de la terre, son énergie... TOUT être vivant est une souche de cette matrice planétaire qui est GAIA.
À première vue, leur technologie utilise la matière noire comme élément conducteur (Ether au moyen age), qui recouvre entièrement la terre. On peut ainsi transmettre des données IP en temps T, peut importe la localisation des émetteurs-récepteurs. Le rêve utopique de tout opérateur télécoms.
La compagnie en question sollicite des investissements, et pour réaliser ce projet, elle décrits avec ferveur des scénarios d’application qui couvrent grand, voici quelques exemples :
ANTI-TERRORISM MEASURES
LAW ENFORCEMENT
COMMUNICATIONS
ACCESS POINTS & GLOBAL COMMUNICATIONS
ENCRYPTION / COMPRESSION,
MOVIES, HIGH-SPEED DATA TRANSFER
Mais l’exemple qui m’a le plus marqué est celui du parfait GARDIEN PLANETAIRE. En extrapolant leur théorie, chaque espèce vivante sur terre, possède une fréquence radio qui lui est propre et unique mais qui est unifiée avec celle de la terre dans son ensemble. Par conséquent, si on pouvait enregistrer cette fréquence dès la naissance de chaque enfant, nous disposerions à terme d’un outil de détection et de localisation instantanée, de chaque individu partout sur le globe à un instant T. Je vous laisse parcourir leur document ….
Ceci étant dit sans être trop pessimiste, il faut être conscient que plusieurs grandes découvertes ont commencé comme ça !
Qui sait ? Vous recevrez peut-être un jour, une facture télécom de GLOBAL GAIACOMM ?